Chroniques

2 Questions à Super Rebelle alias Christophe Alévêque

Lorenzo.b , pigiste à J’veux du cuir hebdo.

Dans votre discours de mai 2011, vous vous adressez à tous les angoissés, les paumés, les largués, les frustrés, les impuissants. Pour les premiers, je sais pas, mais pour les impuissants, vous touchez quand même une population de 2,2 millions de français. C’est un vrai problème de santé publique et morale. Savez-vous par exemple qu’au moyen-age, les femmes pouvaient dissoudre leur mariage, en accusant devant l’église leur mari d’impuissance, ne pouvant pas ainsi recevoir leur dette conjugale. Et c’était au mari accusé, de fournir publiquement la preuve du contraire, érection et éjaculations à l’appui devant témoins, ce qu’on appelait l’épreuve du congrès (en latin congressus, je n’invente rien). Ainsi devant tant de siècles d’humiliation et aujourd’hui de relations frustrées, et à Toulouse, c’est un sujet sensible, tout le monde sait maintenant qu’ici, quand on sort le Raid, ça peut être très long pour défoncer un con, devant ces frustrations donc, causes de baisse de moral, de déprimes, donc de chômages, donc de suicides, êtes vous favorable à un remboursement intégral du Viagra et éventuellement des sex-toys génériques ?

 

Lorenzo.b pubiste à J’veux du cuir hebdo.
Super rebelle vous êtes né un 29 octobre 1963 et cela a prédestiné votre carrière. C’est en effet un 29 octobre, que ceux qui s’adressent aux saints plutôt qu’à Bourdieu, fêtent les Narcisse, et c’est également le 29 octobre 1963 qu’en Italie (pays natal, semble-t-il, de celle avec qui vous faites du cinéma sur l’écran noir de vos nuits blanches) est sorti le film de Godard, le mépris. « Et mes fesses, tu les aimes mes fesses ». Narcisse et mépris, les deux mamelles du pouvoir.« Et mes seins, tu les trouves jolis mes seins ? »
Aussi on remarque que le mot Rebelle tient ses origines du latin, de re, tel l’imbécile, et de bellum, ce que vous êtes également un petit peu. Vous semblez donc avoir tous les atouts pour être président. Il vous manque peut-être une vie publique plus lubrique. Alors oui, c’est vrai, l’habit ne fait pas le moine, mais est-ce que la bite fait l’Alévêque ?

 

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