Valérie Trierweiler, alias l’ex-première Dame de France, Paris Match, le 30 janvier 2014, dans son loft : « Lorsque j’ai su, c’est comme si j’étais tombée d’un gratte-ciel ».
Jonathan Briley, alias the falling man, 110e étage de la Tour Nord, New York, le 11 septembre 2001, dans sa chute : « Quelle conne ! ».
Bon, en plein tumulte sur la question des genres ou de la masturbation dans les maternelles, sur l’IVG qui passionne de plus en plus de Franco-nostalgique, quand la haine et le mépris et la crédulité des cons s’assument avec une aisance qui me fait autant flipper, dire d’une femme qu’elle est conne m’oblige à ouvrir une parenthèse. 5 ans que je chronique avec autant de respect et de liberté sur ce qui nous rapproche, les hommes et les femmes, et sur qu’on se reproche, et voilà qu’aujourd’hui j’ai peur de parler de bite et des femmes sans passer pour machiste ou sexiste si j’en dis un peu de mal ou de séducteur faux-cul si j’en dis trop de bien.
Alors soyons clair : je suis pour les femmes, je suis pour l’IVG, contre toutes discriminations dans le travail, liées notamment au fait qu’une femme peut être enceinte, pour un salaire égal, pour un féminisme qui défend ces justes causes, contre la première potiche de France, je sodomise tous ces pays qui punissent les femmes agressées ou violées, mais merde, quand une femme est conne, j’ai aussi envie de le dire, quand elle a envie d’être un objet sexuel, j’ai envie de jouer avec elle, quand elle veut poser nue pour vendre un soutif, j’ai envie de l’encourager, et personne n’a le monopole de son cœur et de ses libertés !
Quand David Beckham pose à poil pour H&M, ça ne dérange personne, quand on trouve des boîtes de nuits ou des sites de rencontres qui offrent la gratuité aux filles, ça ne choque personne. Trouvez-moi une seule chose qui soit gratuite pour les mecs et pas pour les filles !!! Y’en A PAS, sans quoi on aurait les chiennes de garde au cul et Causette nous mettrait misérable… Merde à la fin, ce n’est pas facile non plus d’être un mec ! Putain merde, je sais que c’est compliqué aussi pour vous, mais merde, mais je sais que l’évidence est là un homme = une femme, en droit, en liberté de corps, en salaire, en envie de sexe, en connerie, alors arrêtez de me faire peur !!!
Après cette superbe démonstration qui me permet de reprendre le cours de ma chronique en toute quiétude sans plus avoir à justifier ma bonne foi et toutes les bites à suivre dans cette chronique, revenons à cette conne de Valérie Trierwieller qui d’un building s’est laissé choir, mais d’un cheveu, elle survécut. Elle aurait partagé à son entourage ses inquiétudes concernant sa situation financière, contraignant François à lui donner une compensation financière en lui cédant un appartement dans le 15e arrondissement de Paris. La pauvre.
N’empêche que ce genre de comportement, certes marginal mais médiatisé, contribue à cultiver cette image déjà trop ancrée de la femme vénale, capricieuse, intéressée par le pouvoir, l’argent, la gloire, les soldes et le kir royal. Et l’image que donne la première dame de France, femme objet et de pièce jaune par excellence, participe aussi à ce désastre.
La première dame a donc chu mais c’était inéluctable. François, lui aurait dit sale pute, Valérie lui aurait dit fils de pute, bref, ils se disent putes, comme souvent. Valérie, très classe, aurait mis les cartons d’un côté, les déchets de l’autre, sachant que forcément Valérie, trie les verres ailleurs, et tout ça à 7h du matin, en jogging, donc sans tailleur vu l’heure. Oui, deux blagues moisies dans la même phrase, c’est un peu trop, on est d’accord.
Mais depuis le début, la cinquième république est un nid de présidents chauds comme la baise.
Rien que le premier : Deux Gaules, tu vas pas me dire que c’était juste que pour une seule Tata Yvonne. Et en 44, derrière sa radio à Londres des regards, il devait bien en embrasser des jolies filles, Charly. La pelle du 18 juin, ça devait pas être avec un poilu.
La femme de son successeur, Claude Pompidou, depuis le scandale de l’affaire Markovic, a été accusée de participer à des partouzes et de sucer des bites à hue et à dia. Mais sans doute, Georges pompe, itou.
Giscard, lui-même, avoua avoir eu une relation avec Lady Di avec qui il aurait fait le mur avant de se quitter l’alalma l’oeil.
Et François Mythorand. Pingeot, mais aussi Dalida, une journaliste suédoise, son astrologue et combien d’autres encore ont eu droit à son Bousquet de rose ?
Chirac, lapin notoire, son chauffeur l’appelait « 5 minutes douche comprise », qui inspira sans doute la rumeur me concernant « 5 décimètres bouche comprise », rumeur fausse, évidemment, loin de moi l’idée de profiter de cette tribune pour vanter une anatomie qui n’apporte absolument rien au débat et surtout ne m’apporte aucun mérite, vu que c’est dame nature qui, seule, a intercédé en ma faveur.
Et que dire de Cecilia, de Sarko, et Carla dans ton cul…
Et aujourd’hui on s’étonne encore que François, HOLLANDE, avec sa demi-mollette a un faible pour les dames ?
A l’étranger aussi, les grands de ce monde aux physiques inaccessibles ont su profiter de leur statut : Berlusconi se paye Ruby sur l’ongle, souvenez-vous quand Bill Clinton Monica Lewinsky et le Prince William qui quéquette Middeltown, et Nelson Mandela, j’ai entendu dire de source, certes peu probable, que tout Soweto aurait couché avec lui. Tous ! A part Ted.
Ah vraiment ! Première dame, encore un boulot ingrat pour les femmes !
Par contre, quand une femme est au pouvoir, étrangement, ça fait fuir les mecs. En Allemagne, pays exemplaire, Angela Merkel se balade toujours toute seule. Pas de Erste Deutschland Mann. Et moi, je trouve ça super. Hé, je vous faire une confidence : je crois savoir de bourse sûre que c’est Angela qui serait à l’origine de toute cette histoire chez nous. Lors d’un G8, elle aurait apprécié à sa juste valeur le superbe agenda de François en peau de vache souple à petits grains rouges et subtils, en ces termes : « Ach Franzoi, das ist ein Jouli Cayet de rendez-fous que fous afez là »… « Vous. Voulez parler de. Mon agenda Ce Que. vous appelez un. Cahier de rendez. Vous. ». Oui, car François, qui se chope quand même des super nanas, en plus d’être esthétiquement approximatif s’accommode d’une élocution insolite, il met des points partout, environ tous les 3 mots. Comme s’il avait un forfait, point illimité, c’est assez pénible. « Ja, ja. Ich liebe diese Julie Gayet de rendez-fous, er ist sehr schön». Et là, François voulut savoir qui était cette Julie Gayet qui rendait fou qui méritait l’attention de Frau Angela.
Il plaque tout, il appelle l’actrice, ils se voient, il lui parle en point illimités, puis d’enfile en aiguille les points se font d’interrogations avant qu’ils ne se virgulent dans des exclamations laissant augurer des suspensions grinçantes dans le fracas des intenses et licencieux ébats essentiels…
C’est quand même incroyable que ces hommes de pouvoir du simple fait de leur position puissent s’attirer les faveurs de si délicates conquêtes, eux qui pourtant d’apparence n’ont ni la beauté d’un All black exécutant un Haka, ni la fougue d’un DSK exécutant une call black.
Mais surtout, on s’en fout. De ce qui se passe dans l’intimité des hommes et des femmes, qu’ils nous gouvernent ou non, on s’en tape du concept de première dame de France, parce qu’encore une fois on leur propose un emploi super précaire et surtout parce qu’une femme n’a pas besoin d’un homme pour être première et exister tout simplement.
Mais pour bien se rendre compte de l’anomalie, il faudrait une femme à l’Elysée et qu’on ait enfin un premier homme de France. Le problème, c’est qu’actuellement, le mieux placé pour essuyer les plâtres, c’est Louis alliot. Alliot, quoi ! Le gars de la Marine ! Le Pen ! Mais si ça devait arriver, on ne parlerait effectivement plus de première dame de France mais ce serait un vrai drame de France.