Disponible en librairie, sur internet
50 exercices pour domestiquer son ado – éditions Eyrolles – 2013
Il existe toutes sortes d’écoles, pour toutes sortes de situations : l’école élémentaire, l’École normale supérieure, l’auto-école, l’école de la vie, l’école du rire, l’École des fans, l’école du fémur, etc., mais aucune école des parents d’adolescents ! Comme il existe pléthore d’adolescents : les insouciants, les angoissés, les inquiets, les timides, les grincheux, les dormeurs, les joyeux, les enrhumés, etc., rien n’est blanc comme neige, il n’est pas facile de s’y retrouver.
Non, rien ne prépare les parents à faire face à ce désordre de la vie que doit endurer leur enfant. Sans trop prévenir, la vie lui impose de se transporter de l’âge de glace 4 à l’âge adulte en passant par la phase-test obligatoire, cette longue période d’essai qui perturbera toute la famille : l’adolescence.
C’est une lutte sans merci, un duel sans pardon et quelques soucieuses rides qui vous font front. Un conflit permanent entre son adolescence et votre obsolescence, entre ses lol/ptdr et votre Encyclopaedia Universalis, entre sa console de jeux et vos tourments inconsolables.
Mais rassurez-vous. Sachez qu’il n’existe que deux sortes de parents d’adolescents : ceux qui se sentent impuissants, dépassés et déboussolés, et vous. Vous, impuissants, dépassés et déboussolés, mais qui tenez ce cahier d’exercices entre les mains…
Fonctionnant avec deux bonnes piles d’abnégation et de patience (non fournies), il sera votre meilleur allié pour relever le défi de l’adolescence et de toutes ses ressources insoupçonnées pour repousser les frontières du réel et vous permettre ainsi d’accéder à cet univers insolite.
Un conseil avant de commencer : ne montrez jamais à votre enfant que votre meilleur soutien est ce présent ouvrage ; il pourrait ne plus jamais vous prendre au sérieux (ou, pire, vous le dérober pour passer de sacrés bons moments trop grave je kiffe avec ses potes).
Toutefois, ne lui masquez jamais vos autres vérités et votre détresse, c’est inutile. Toutes ces choses-là, l’ado les sent.